CET de Paihoro
Le Centre d'Enfouissement Technique (CET) de Paihoro
Mis en service en mai 2000, le CET est une installation moderne et sécurisée. Conçu pour accueillir 10 casiers étanches de catégorie 2, sa durée de vie devrait s’étendre jusqu’à 2025. Le CET traite entre 50.000 et 60.0000 tonnes de déchets chaque année, soit une moyenne de 160 tonnes par jour.
L’élaboration des casiers étanches répond aux normes de sécurité en vigueur pour ce type d’installation. Dans un premier temps, une alvéole rectangulaire de 6 000 m2 de base est réalisée. Elle est ensuite rendue totalement étanche grâce à une épaisse membrane en plastique imperméable (géomembrane de 2,5 cm d'épaisseur), entourée par plusieurs couches de matériaux protecteurs. Trois alvéoles superposés composent un casier, sur une hauteur totale de 18 m.
Les cavités réalisées dans le sol sont équipées d’un système permettant de collecter les « jus » issus de la dégradation des déchets et appelés lixiviats.
Les déchets sont déversés dans le casier étanche depuis un quai de vidage, puis compactés à l’aide d’un engin spécialisé de manière à réduire leur volume mais aussi pour minimiser les odeurs et la prolifération de rongeurs et d’insectes.
Le lixiviat récupéré dans les casiers est chargé en éléments polluants. Pour éviter toute dégradation des sols, de la nappe phréatique, des rivières ou du lagon, le lixiviat est retraité, filtré et purifié avant d’être rejeté.
Tous les camions sont pesés sur le pont à bascule en entrée et en sortie.
Lorsqu’un casier est rempli, il est hermétiquement fermé à l’aide d’une membrane puis recouvert de terre pour que la nature puisse y reprendre ses droits.
Le casier réhabilité est équipé d’un réseau de récupération du biogaz, issu de la fermentation naturelle (ou méthanisation) de matières organiques animales ou végétales, lorsqu’elles sont privées d’oxygène.
Le biogaz est un mélange composé essentiellement de méthane (50%) et de gaz carbonique, avec des quantités variables d’eau et d’hydrogène sulfuré.
Contrôlée à distance, la torchère envoie régulièrement des informations sur la pression, la teneur en oxygène ou la température de combustion (1000°C). Si un seul paramètre est en défaut, des électrovannes ferment automatiquement l’arrivée du biogaz.
Chaque trimestre, des prélèvements sont effectués au niveau de l’échappement de la torchère.
Depuis 2012, le rendement de production du biogaz est optimum et permet une valorisation énergétique de cette ressource.
Des rampes en inox de 300 mètres pulvérisent un produit à haute pression (entre 70 et 110 bars) à travers 150 jets de brumisation. Le produit provoque l’inhibition de la dégradation bactérienne, sans effet toxique sur l’homme, sur l’animal ni même sur la flore environnante. La neutralisation des odeurs est instantanée.
Dans le cas du CET de Paihoro, la rampe de pulvérisation est reliée à une station météo afin d’optimiser le fonctionnement de l’installation en ciblant la zone à protéger selon l’orientation des vents et de la pluviométrie.
Tous les mois, des analyses sont réalisées par un laboratoire indépendant. Des échantillons sont prélevés au niveau de la station d’épuration, de la rivière Paihoro et de piézomètres en amont et en aval du site.
Ce suivi permet de garantir la bonne santé générale de la Baie Phaëton et des rivières, au niveau desquelles les caractéristiques physico-chimiques restant stables. Ces résultats démontrent la parfaite maîtrise des techniques d’enfouissement des déchets et de la filtration des lixiviats du CET de Paihoro et l’absence d’influence de son activité sur l’environnement.
Le comité de suivi de l’exploitation du CET est présidé par le Ministre de l’Environnement et comprend notamment des représentants d’associations de protection de l’environnement. Ce comité se réunit tous les 4 mois afin de contrôler le bon fonctionnement du centre.
Consultez le bilan environnementalréalisé en Juillet 2014 par le CRIOBE
La prochaine étude de suivi de la Baie Phaéton de aout 2015 sera publiée début 2016.
DES CASIERS ÉTANCHES POUR L'ENFOUISSEMENT DES DÉCHETS MÉNAGERS
Les déchets sont déversés dans un casier étanche puis compactés à l’aide d’un engin spécialisé, de manière à réduire leur volume et pour minimiser les odeurs.L’élaboration des casiers étanches répond aux normes de sécurité en vigueur pour ce type d’installation. Dans un premier temps, une alvéole rectangulaire de 6 000 m2 de base est réalisée. Elle est ensuite rendue totalement étanche grâce à une épaisse membrane en plastique imperméable (géomembrane de 2,5 cm d'épaisseur), entourée par plusieurs couches de matériaux protecteurs. Trois alvéoles superposés composent un casier, sur une hauteur totale de 18 m.
Les cavités réalisées dans le sol sont équipées d’un système permettant de collecter les « jus » issus de la dégradation des déchets et appelés lixiviats.
Les déchets sont déversés dans le casier étanche depuis un quai de vidage, puis compactés à l’aide d’un engin spécialisé de manière à réduire leur volume mais aussi pour minimiser les odeurs et la prolifération de rongeurs et d’insectes.
UNE STATION D’ÉPURATION DE HAUTE PERFORMANCE
Le lixiviat récupéré dans les casiers est chargé en éléments polluants. Pour éviter toute dégradation des sols, de la nappe phréatique, des rivières ou du lagon, le lixiviat est retraité, filtré et purifié avant d’être rejeté.À l’issue de cette étape, ce sont des eaux claires (de qualité « eau de baignade ») qui sont rejetées dans la nature, par le biais des bassins d’infiltration pour un écoulement lent et régulier dans le sol.
Les particules toxiques du lixiviat, captées par la station d’épuration, sont réinjectées dans les casiers étanches en mélange avec les anciens déchets.
Tous les camions sont pesés sur le pont à bascule en entrée et en sortie.
LA RÉHABILITATION DES CASIERS ET LA RÉCUPÉRATION DU BIOGAZ
Lorsqu’un casier est rempli, il est hermétiquement fermé à l’aide d’une membrane puis recouvert de terre pour que la nature puisse y reprendre ses droits. Le casier réhabilité est équipé d’un réseau de récupération du biogaz, issu de la fermentation naturelle (ou méthanisation) de matières organiques animales ou végétales, lorsqu’elles sont privées d’oxygène.
Le biogaz est un mélange composé essentiellement de méthane (50%) et de gaz carbonique, avec des quantités variables d’eau et d’hydrogène sulfuré.
LE TRAITEMENT DU BIOGAZ VIA UNE TORCHÈRE
En octobre 2008, une torchère a été installée au CET de Paihoro. Elle permet de brûler 160 à 180 m3 de biogaz toutes les heures. Cette combustion diminue ainsi les odeurs dues à la présence de souffre. Elle permet également de sécuriser le site (éviter les départs de feu) et diminue l'impact sur le dérèglement climatique (gaz à effet de serre).Contrôlée à distance, la torchère envoie régulièrement des informations sur la pression, la teneur en oxygène ou la température de combustion (1000°C). Si un seul paramètre est en défaut, des électrovannes ferment automatiquement l’arrivée du biogaz.
Chaque trimestre, des prélèvements sont effectués au niveau de l’échappement de la torchère.
Depuis 2012, le rendement de production du biogaz est optimum et permet une valorisation énergétique de cette ressource.
UN SYSTÈME DE NEUTRALISATION DES ODEURS
Depuis juin 2009, des rampes de pulvérisations pour traiter les émanations de mauvaises odeurs issues de la dégradation des déchets ont été mises en place. La désodorisation se fait par la pulvérisation continue d’un produit à faible concentration, apparentée à une technique industrielle d’aérosol.Des rampes en inox de 300 mètres pulvérisent un produit à haute pression (entre 70 et 110 bars) à travers 150 jets de brumisation. Le produit provoque l’inhibition de la dégradation bactérienne, sans effet toxique sur l’homme, sur l’animal ni même sur la flore environnante. La neutralisation des odeurs est instantanée.
Dans le cas du CET de Paihoro, la rampe de pulvérisation est reliée à une station météo afin d’optimiser le fonctionnement de l’installation en ciblant la zone à protéger selon l’orientation des vents et de la pluviométrie.
LA SURVEILLANCE DU CET DE PAIHORO
L’ensemble des opérations qui se déroulent au niveau du site de Paihoro sont rigoureusement contrôlées et font l’objet d’un suivi permanent. Toutes les informations relatives aux différentes étapes du traitement des lixiviats sont enregistrées et permettent une meilleure réactivité des acteurs de la chaîne de dépollution.Tous les mois, des analyses sont réalisées par un laboratoire indépendant. Des échantillons sont prélevés au niveau de la station d’épuration, de la rivière Paihoro et de piézomètres en amont et en aval du site.
LE SUIVI DE LA BAIE PHAËTON
Située en aval du CET de Paihoro, la baie Phaëton fait l’objet d’un suivi environnemental depuis 1998. Tous les ans, des scientifiques indépendants de l’université de Perpignan et du CRIOBE de Moorea effectuent des prélèvements.Ce suivi permet de garantir la bonne santé générale de la Baie Phaëton et des rivières, au niveau desquelles les caractéristiques physico-chimiques restant stables. Ces résultats démontrent la parfaite maîtrise des techniques d’enfouissement des déchets et de la filtration des lixiviats du CET de Paihoro et l’absence d’influence de son activité sur l’environnement.
Le comité de suivi de l’exploitation du CET est présidé par le Ministre de l’Environnement et comprend notamment des représentants d’associations de protection de l’environnement. Ce comité se réunit tous les 4 mois afin de contrôler le bon fonctionnement du centre.
Consultez le bilan environnementalréalisé en Juillet 2014 par le CRIOBE
La prochaine étude de suivi de la Baie Phaéton de aout 2015 sera publiée début 2016.
Documents à consulter
Liens à voir